So english …

Une fois encore, c’est un coup de cœur esthétique qui me ramène à l’écriture.

Phantom thread est une œuvre de toute beauté. Sorti en 2017, le film raconte le travail obsessionnel d’un couturier dans le Londres corseté des années 1950.

Le créateur et sa muse

Ici tout est d’une grâce infinie. Je pense à cette image du fil qui assemble différents morceaux d’étoffe pour évoquer la continuité de toutes les scènes du film qui s’enchainent avec une grande fluidité.

Le script est merveilleusement écrit par le duo cinéaste / acteur, Paul Thomas Anderson / Daniel Day Lewis.

Les images et le montage sont aussi superbes. Seule la musique, un peu excessive, m’a dérangé.

Mais c’est bien le numéro d’acteurs du couple qui est la grande performance du film. La jeune Vicky Krieps tient tête au monstre sacré qui lui fait face et cette tension irrigue tout le film.

En même temps, avec un nom pareil, Alma Elson, notre héroïne avait tout pour briller !!

Pour profiter jusqu’au bout de cette œuvre, j’ai enchainé avec le documentaire sur son premier rôle pour essayer de percer le mystère : mais qu’est-ce qui constitue un immense acteur ?

Et j’ai suivi la master class suivante pour essayer de percer le second mystère : mais qu’est-ce qui constitue un immense réalisateur ?

Je t’aime, moi non plus

Je suis le premier à être lassé des anglais, de leur suffisance et du mal qu’ils ont fait à l’Europe ces dernières années.

Mais il faut bien reconnaitre le génie, là où il se trouve.

S’il y a bien un domaine dans lequel les anglais excellent, c’est la musique.

Pour essayer une recette aigre douce, j’ai mixé le rock anglais de la fin des 70ies avec de la soul jamaïcaine de cette époque.

2 îles magiques pour les amoureux de bon son …

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