Et le grand sommeil du caravansérail avait aussi son langage.

Parfois au cœur de la nuit, le voyageur épuisé perçoit une lueur dans l’obscurité.
Cette lumière est le signe du repos, mais aussi et surtout des retrouvailles avec les Hommes.
Et le voyageur est heureux de dissiper son angoisse, au moins le temps d’un relais auprès de ses frères humains.
Dans nos temps incertains, la rencontre avec Joseph Kessel me fait cet effet : le retour à un havre fraternel.

JK, officier de l’armée française