On se jette à l’eau
L’été est la saison idéale pour ralentir.
Les vacances à la mer ou à la montagne – pour ceux qui ont la chance d’en prendre, sont aussi l’occasion de faire un pas de côté.
Ce retour à la nature, je le vis en ce moment à travers la pratique du surf.
Avant tout, le surf est lié pour moi au souvenir de vacances en Bretagne. À 20 ans, nous étions partis en Volvo à 4 potes pour apprendre à surfer et courir la gueuze.
Quoi attendre de plus de la vie ?
Je n’ai jamais atteint de niveau décent depuis par manque de pratique.
Et pourtant cette planche m’a toujours fasciné.
Cette année, nous sommes revenus en famille dans ce petit coin de paradis que l’on appelle les Asturies. C’était l’occasion idéale pour remonter sur la planche.
Le surf est une école de la patience.
Sans doute, est-ce une pratique utile pour un homme pressé comme moi.
On passe son temps dans l’eau, à pousser et à échouer.
C’est une leçon d’humilité permanente.
Jamais la force de la nature ne m’est apparue de manière aussi nette.
Au milieu des vagues, nous sommes ramenés à notre condition exacte d’Homme.
Les philosophes en parlent bien d’ailleurs :
“Une vague qui pense, c’est l’âme humaine” : petite philosophie des vagues
À de rares moments, mon introspection maladive reprend le dessus. Les pensées négatives me submergent et je ne suis plus dans l’eau, mais ailleurs, perdu dans mon imaginaire.
Il suffit de la première grosse vague, pour me faire boire la tasse de nouveau et me ramener à cette réalité salée.
Oui, le surf il n’y a que ça de vrai.
Sur ce, je vous laisse et je retourne à mes échecs répétés.
Mais on ne va pas vous laisser toute seule non plus.
Pour vous accompagner, voici une sélection musicale ‘Fresh Meat’, placée sous le signe du renouveau…
