La musique adoucit les mœurs

Il y eut d’abord les K7, les gros walkmans, les ghetto blaster pour les boss, les mixtapes achetées et les enregistrements des meilleurs émissions de radio.

Les CD ont ensuite remporté la partie du media musical, pendant des années. Ces carrés de plastique ont envahi les étagères de nos chambres.
Je me souviens des premiers CD enregistrables. Quelle joie de pouvoir graver ses propres CD audio ! On imprimait en couleur la jaquette et l’illusion était parfaite.

Ensuite le format MP3 a débarqué et là les choses ont commencé à déraper… La musique numérisée qui se partageait aussi facilement à grande échelle, a bouleversé la chaîne de valeur de l’industrie musicale.
D’un côté, des opportunités plus faciles de mettre en œuvre des projets et de se faire connaitre grâce au Web. De l’autre une baisse drastique des revenus. On ne va pas relancer le débat connu de la musique en ligne.

Je voudrai simplement évoquer ici le point de vue du mélomane, tiraillé entre toutes ces avancées technologiques et obligé de refaire sa discothèque tous les 10 ans, au fur et à mesure de l’évolution des supports d’enregistrement.

A ce titre, je dois reconnaitre avec le recul que le nouveau mode d’écoute, le streaming, présente beaucoup d’avantages.

Géant vert

Après un benchmark en bonne et due forme entre les principaux services existants, j’ai choisi le leader mondial, le suédois Spotify. Leur principal atout pour moi est leur fonction de recommandation qui permet de découvrir des nouveaux titres en fonction de nos goûts.

Comme la plupart des services d’écoute en streaming, il y a un mode gratuit avec de la pub, et un mode payant à dix balles par moi.

J’espère qu’ils m’offriront un an gratuit ces enfoirés, avec toute la pub que je leur fais !

Pour convertir une playlist d’un service à un autre, je passe par ce site qui marche très bien :
https://www.tunemymusic.com/fr/

Le plaisir de l’écoute est ancien. Tous mes potes savent qu’en soirée, tôt ou tard, je vais chercher à prendre le contrôle de la prog musicale.

C’est bizarre en écrivant ces lignes, j’ai l’impression de parler d’un passé tellement loin et révolu …

Cette période actuelle de confinement, merdique à bien des égards, porte aussi des fruits cachés d’une nouvelle saveur.
Le recentrage forcé que nous subissons est une occasion de s’interroger, de quoi avons-nous vraiment besoin ? Qu’est-ce qui est indispensable dans nos vies, et qu’est-ce qui est superflu ?

C’est indéniable, je n’ai jamais autant écouté de musique dans ma vie qu’en ce moment.
Alors partageons nos émotions.

Recette pour une bonne playlist

Un bon cuisinier ne peut rien faire s’il n’a pas de bons produits à travailler.

Je veux donc rendre un hommage appuyé aux 2 radios musicales qui me nourrissent de bons sons depuis des années.

A ma gauche, l’aînée FIP qui diffuse depuis près de 50 ans une musique éclectique et toujours renouvelée. Bravo le service public !

FIP

A ma droite, radio Nova, la petite cousine née 10 ans plus tard lors de la libéralisation des ondes FM des années 80.

Radio Nova

Une bonne playlist, pour moi, permet de découvrir des titres récents. Il faut de la chair fraîche ! Mais le secret est de savoir l’associer avec des pépites du passé.
Bien sûr, on évitera les vieux titres archi connus. Ce qui est intéressant, c’est de trouver sa propre voie, affiner son goût, tracer son sillon.

C’est sans doute une consolation pour moi de composer une sélection de chansons. A défaut de savoir jouer d’un instrument, je trouve au moins une satisfaction dans cette activité, qui présente quand même une part de créativité.

Ce qui me plait est de trouver une orientation, une teinte dominante qui va diriger le choix de la liste. Et ensuite il s’agit de travailler les enchainements d’un titre à l’autre.

Swag-time, c’est la musique cool qui me met bien.

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